Valoriser le patrimoine existant
Une réhabilitation, c’est réaménager un bâtiment en termes de confort intérieur tout en conservant l’aspect extérieur. La réhabilitation appelle au respect du caractère architectural des bâtiments.
D’anciens monuments historiques se voient rénovés et réhabilités en hôtel ou en lieu culturel… Cela a pour effet de préserver le patrimoine et surtout de le valoriser.
Une préservation du patrimoine
Réhabiliter un ancien patrimoine, c’est préserver l’existant et le remettre au goût tout en s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Il existe un grand nombre de monuments laissés à l’abandon, pouvant être réhabilités en lieu culturel ou touristiques ainsi qu’en lieu résidentiel.
La réhabilitation d’un ancien bâtiment s’inscrit dans une double dynamique :
améliorer l’ancien et revaloriser son image.
De ce fait, le bâtiment ancien se voit adapté aux exigences contemporaines et devient un élément à conserver et à valoriser.
Le fait de réhabiliter un bâtiment historique c’est garder les traces du passé mais aussi les particularités des constructions de l’ancien temps. Certaines bâtisses sont des témoignages d’un savoir-faire ancestral qui a disparu au profit des constructions modernes. Certaines entreprises se sont spécialisées dans la rénovation de ces bâtisses pour conserver leur modèles architecturales.
La réhabilitation du Couvent des minimes
1613
1862
1999
2008
2014
Le Couvent des Minimes a été fondé à Mane en 1613 par le Marquis Melchior de Forbin Janson pour les religieux des Minimes, ordre mendiant crée par Saint Vincent de Paul. L’activité principale de ce couvent était la culture et l’étude des plantes.
Le botaniste Louis Feuillée, y fait ses études et y écrit deux traités sur la botanique.
C’est également à lui que l’on doit l’importation des capucines et du fuchsia. Il deviendra par la suite le botaniste de Louis XVI.
Le Couvent des Minimes restera inoccupé jusqu’en 1862. Date à laquelle l’archiprêtre de Forcalquier, le chanoine Terrasson entreprend sa transformation en hospice.
Quelques temps après la transformation du couvent, une communauté de Sœurs vient s’installer à l’hospice et s’occuper des résidents.
Durant l’année 1999, les Sœurs qui cultivaient les jardins pour alimenter les pensionnaires de l’hospice et les Sœurs des pays tropicaux quittèrent le Couvent.
Il restera une nouvelle fois inoccupé jusqu’à sa réouverture en Hôtel & Spa en juin 2008.
De couvent à hôtel 4 étoiles
La transformation monumentale du couvent fut confié à Bruno Legrand, Architecte spécialisé dans la restauration de bâtiments anciens.
Le projet consiste à transformer le couvent des Minimes en un hôtel 4 étoiles luxe, tout en sauvegardant l’esprit du lieu.
Bruno Legrand, BLA Architecture
En 2011, l’hôtel se voit attribuer une cinquième étoile, le seul du département des alpes de haute Provence précisant ainsi la qualité de ses prestations et l’exigence appréciée de sa clientèle.
En 2014, l’Atelier Pascal Borde entreprend des aménagements alliant modernité et finesse du lieu donnant ainsi au Couvent des Minimes un tout nouveau visage.
Alliant à la perfection un style moderne, tout en conservant l’esprit et l’âme de cette vielle bâtisse. Les couleurs de la Provence s’invite à vous dès les premiers pas, du vert, du rose, du bleu, un subtil mélange que Monsieur Borde a imaginé.
Dossier de presse, Couvent des Minimes
L’intervention de la Maison Rouveure Marquez
La maison Rouveure Marquez a participé à la réhabilitation de cet ancien couvent. Fabrication par les staffeurs ornemanistes de voûtes à croisées d’ogives et meuble en staff pour valoriser le charme de l’ancien.
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